
En réalité, la question est bien peu importante pour la plupart des homosexuels qui n’ont pas besoin de grandes études scientifiques pour savoir qu’ils n’ont pas choisi d’être homosexuels. D’ailleurs, beaucoup vous diront que, si on leur en avait laissé le choix, ils auraient préféré être hétérosexuels comme « tout le monde ». Cela leur aurait évité bien des problèmes.
Quant à savoir s’ils sont nés homosexuels ou s’ils le sont devenus suite à une conjoncture d’événements survenus dans leur enfance, sur lesquels ils n’avaient aucune prise, cela ne change pas grand chose à leur situation. La question pour eux n’est pas de savoir d’où vient leur homosexualité mais comment ils peuvent vivre avec, d’assumer ou non cette homosexualité qui leur est imposée.
Pourtant, une meilleure connaissance de l’origine de l’homosexualité peut avoir son importance, surtout si cela permet à la société de mieux comprendre le phénomène et de lui reconnaître sa légitimité dans le respect des droits humains.

Jacques Balthasart, professeur à l'Université de Liège et responsable du Groupe de recherche en neuro-endocrinologie du comportement, lance un pavé dans la mare des « bienpensants » en publiant cette semaine une « Biologie de l'homosexualité », un ouvrage inédit, fruit d'une longue recherche qui avance l'hypothèse, largement étayée scientifiquement, selon laquelle l'homosexualité est essentiellement le résultat d'une interaction entre facteurs génétiques et hormonaux.

Cette recherche, largement étayée vient contrebalancer l'idée communément admise, influencée par les théories (post)freudiennes, selon laquelle l'orientation sexuelle est essentiellement, voire exclusivement, le résultat d'apprentissages et d'interactions sociales qui se déroulent pendant l'enfance.
Dans son livre, le scientifique avance une douzaine de « faisceaux d'indices suffisants », en s'appuyant sur la littérature scientifique, principalement anglo-saxonne, publiée ces 30 dernières années.
« Les homosexuels ne sont ni pervers, ni dangereux ni responsables de leur condition. Ils doivent pouvoir vivre leur vie en accord avec leur nature sans culpabilité personnelle ». Et le neuro-endocrinologue d'en appeler à davantage de tolérance et dénoncer les « groupes sociaux et religieux qui continuent, malgré leur ignorance, à entretenir les thèses homophobes ».

Jacques Balthasart précise en conclusion : « Il était temps de rééquilibrer la balance. En dépassant le conflit stupide inné/acquis ou nature/environnement. Car tout est interaction entre les deux. Sur une base scientifique, je voulais aussi démonter les croyances selon lesquelles l'homosexualité serait une maladie, une perversion, une déviance ».

Rien n’est moins sûr. Comme le proclame l’Evangile, « ils ont des yeux et ne voient pas ». Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Les sciences ont beau être au top niveau, cela n’empêche pas le développement du créationnisme littéraliste qui affirme que le monde a été créé en 7 jours, conformément à ce qui est écrit dans la bible.

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