lundi 16 novembre 2009

Faire les bons choix

En parcourant ce blog, certains pourraient me prendre pour un illuminé et se demander « mais qui est ce fou qui se prend pour un nouveau messie et qui imagine que les homosexuels sont l’avenir de la planète ? »
Non, je ne me prends pas pour un messie et je ne prétends pas que l’homosexualité est la seule solution pour sauver l’humanité. Il y a d’autres réponses, des bonnes, des moins bonnes et de franchement mauvaises. La situation actuelle est telle que nous ne devons en négliger aucune.
Heureusement, l’évolution de l’espèce nous a dotés d’un cerveau qui nous permet de faire des choix de bon sens plutôt que de nous laisser guider par nos instincts bestiaux. C’est notre chance, notre avantage sur les autres espèces.
Relisons ce que Desmond Morris écrivait en 1967 dans ‘le singe nu’ et voyons comment cela s’applique à l’espèce humaine aujourd’hui.
« Nous savons d’après les études faites sur d'autres espèces […], qu’il arrive un moment où la densité croissante de population atteint un taux si élevé qu'elle anéantit toute la structure sociale. Les animaux contractent des maladies, ils tuent leurs petits, ils se battent avec acharnement et se mutilent ».
Les nouvelles maladies capables de décimer la population si on les laissait se propager, nous les connaissons. Mais, nous avons fait le choix de les contrecarrer. Quand il s’agit de lutter contre le Sida, la grippe AH1N1, la maladie d’Ebola ou celle de Creutzfeldt-Jakob, je ne peux qu’approuver. Par contre, je suis dubitatif quand il s’agit de lutter contre la stérilité des couples, de plus en plus fréquente parait-il.
Dieu merci, nous n’avons pas l’habitude de tuer nos enfants après leur naissance. Nous le faisons avant, en toute légalité. Heureusement, grâce à la contraception, nous avons la possibilité de prévenir plutôt que de devoir ‘guérir’. Vous conviendrez avec moi qu’une bonne contraception vaut mieux qu’un mauvais avortement. Plutôt que tuer nos enfants, nous préférons ne pas en faire, et l’homosexualité acceptée procède de ce principe.
Pour ce qui est de se battre avec acharnement, je ne pense pas que les assassinats gratuits, les actes sanglants de terrorismes et les guerres soient des solutions acceptables.
Le dernier point évoqué par Desmond Morris est la mutilation. Nous n’y échappons pas. Il suffit pour nous en convaincre de penser à la multiplication des suicides, surtout chez les jeunes. Le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes, juste après les accidents de voitures, autre mutilation même si elle est involontaire.
Reconnaissons que dans la panoplie des solutions à la surpopulation, le contrôle des naissances est celle qui doit avoir notre préférence. C’est dans ce cadre que la reconnaissance de l’homosexualité trouve sa place. En effet, chacun sait que là où l’homosexualité est condamnée, les homosexuels font tout pour se cacher, y compris se marier et faire des enfants pour donner le change.

Quand on comprend qu’il n’y a pas d’alternative satisfaisante à un strict contrôle des naissances pour les années à venir, on peut se demander pourquoi les grands ténors religieux de tous bords s’acharnent tant à condamner la contraception et l’homosexualité.
Quand Benoît XVI, en invoquant sa sacro-sainte loi naturelle, affirme que l’homosexualité conduit le genre humain à l’autodestruction, je me dis qu’il ne doit pas être inspiré par son Esprit-Saint car ce sont précisément ses propos et ses appels à une sexualité reproductrice qui risquent de mener l’humanité à sa perte.



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