L’homophobie n’est pas un délit

L’homophobie n’est pas un délit, c’est une maladie...
D’après la définition du Petit Larousse, l’homophobie est le rejet de l’homosexualité, une hostilité systématique à l’égard des homosexuels.
Dans le mot homophobie, il y a le mot phobie, c’est-à-dire, d’après le même dictionnaire, une aversion vive, une peur instinctive, une crainte déraisonnable déclenchée par un objet, une personne, une situation, et dont le sujet reconnaît généralement le caractère inadapté.

Si nous considérons l’homophobie comme la phobie déclenchée par l’homosexualité, nous ne devons pas la condamner mais la soigner, c’est-à-dire dépasser les craintes que certains ont face à l’homosexualité, savoir pourquoi l’homosexualité fait peur et montrer que les motifs de crainte sont infondés.
Bien sûr, si la peur éprouvée à l’égard de l’homosexualité n’est pas un délit, les actes commis sous l’effet de cette peur le sont et doivent être fermement réprimés dans une société basée sur le droit et le respect des personnes.
Le rejet de l’homosexualité et l’hostilité systématique à l’égard des homosexuels ne sont pas toujours basés sur la peur. Il y a des personnes très sûres d’elles, fortes de leurs préjugés, qui ne craignent pas du tout l’homosexualité et qui, convaincues de leur bon droit, n’auront de cesse que d’attaquer les homosexuels et de leur dénier le moindre droit. Il y a aussi ceux qui chassent du pédé pour se distraire parce que c’est tellement amusant de s’attaquer en groupe à plus petit que soi. Ils chassent du pédé comme ils chasseraient de l’immigré ou du vieillard. Ces personnes sont souvent hermétiques au dialogue, peut-être parce qu’on ne leur a jamais vraiment parlé et surtout qu’on ne les a jamais écoutés. Quoi qu’il en soit, pour ces personnes, il est bon que les lois contre l’homophobie et les discriminations basées sur l’orientation sexuelle puissent leur être opposées.

Ces propos ne sont bien sûr qu’un point de vue personnel. J’imagine que vous en avez un autre, peut-être diamétralement opposé au mien. Qu’importe. Ce n’est pas parce qu’on n’est pas d’accord qu’on ne peut pas se respecter et s’apprécier, même si le ton monte un peu.
Alors, n’hésitez pas à donner votre avis.

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