Depuis les années 1950, le développement social, l'hygiène, la science et la médecine ont très fortement réduit le rôle des régulations naturelles. Malheureusement, les changements fondamentaux survenus au cours des dernières décennies - taux élevé de natalité, forte baisse de la mortalité infantile et accroissement continu de la durée de vie - n'ont pas été pris en compte dans de nombreux pays. Pour des raisons de survie, pour satisfaire des visées religieuses ou militaires, ou en raison de la domination masculine, on a continué à faire des enfants comme au cours des millénaires précédents. Ainsi, nous nous retrouvons face à une démographie galopante. Un petit dessin vaut mieux qu’un long discours.Le premier graphique ci-dessous montre l’évolution de la population mondiale (en milliards) pendant les douze derniers millénaires.
Le second reprend les mêmes informations pour les 20 premiers siècles de l’ère chrétienne en y incluant les prévisions pour le vingt-et-unième siècle.
Constatons que l’évolution a été relativement lente jusqu’au début du vingtième siècle mais que nous assistons maintenant à une progression fulgurante. Sans changement radical, nous approcherons les vingt milliards d’individus à la fin du siècle. C’est beaucoup plus que ce que notre petite planète bleue peut contenir. L'humanité est dès lors confrontée à l'impérieuse nécessité de contrôler sa croissance démographique. Il y va tout simplement de sa survie.N’en déplaise aux religieux, les condamnations ancestrales de la contraception, de l’onanisme et de l’homosexualité ne se justifient plus. Pire, elles sont devenues criminelles au regard de l’avenir de l’humanité.
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