dimanche 8 novembre 2009

Un équilibre à rétablir

Pour nous qui vivons dans les pays dits développés, il est difficile de comprendre l’urgence de la réduction de la fécondité. La raison en est simple : nous sommes déjà engagés dans le processus depuis quelques décennies. Les autorités religieuses ont beau essayer de freiner des quatre fers, elles ont perdu tout crédit auprès de la population. A part quelques irréductibles conservateurs et une minorité de plus en plus réduite de béni-oui-oui, plus personne ne suit les directives pontificales, pas même chez les catholiques. La contraception est pratiquée par la plupart des couples, l’avortement est légalisé, les couples homosexuels sont acceptés et de plus en plus protégés par la loi. Si l’Amérique du Nord stabilise sa population avec un taux de fécondité de 2, l’Europe est engagée dans le processus de réduction de sa population avec un taux de fécondité de 1,5.

Malheureusement, nous ne représentons qu’un quart de la population mondiale actuelle. Le reste se trouve dans les pays que l’on dit en voie de développement mais qui sont pour la plupart en voie de sous-développement permanent. Dans ces pays, la population augmente avec des taux de fécondité largement supérieurs à 2. Ainsi, avec un taux de 5, l’Afrique double sa population en moins de 25 ans. C’est donc là qu’il faut agir de toute urgence, en favorisant l’émancipation féminine et la défense des droits des homosexuels comme nous le faisons chez nous. Mais, ne nous faisons pas d’illusion, cela ne sera possible que si nous assurons à ces pays un développement durable et équitable. En leur accordant un niveau de vie et d’éducation suffisant, nous aurons des chances de couper l’herbe sous le pied des religieux de tous poils, surtout islamistes, qui les asservissent et attisent leur haine contre les « pervertis » que nous sommes.


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