jeudi 5 novembre 2009

Les dangers de la surpopulation…

Notre terre est limitée et ses ressources le sont aussi. Plus nous sommes nombreux à devoir les utiliser, plus nous les épuisons rapidement. Il en va de même pour nos déchets et rejets de gaz nocifs pour la couche d’ozone et l’effet de serre. Tout cela est évident.
Pendant des millénaires, l’homme a pu se contenter de ne consommer que des ressources renouvelables, et en quantité limitée. Par contre, nous venons d’épuiser en quelques décennies 30 % des ressources de la terre à un rythme qui n’en permet pas le renouvellement. Cela signifie concrètement qu’il ne reste à la planète que 70 % des ressources dont elle jouissait auparavant (en forêts, poisson, eaux douces, terres cultivables ...). Plus la population mondiale augmentera, plus vite ces ressources seront épuisées. Au rythme actuel, tout sera épuisé avant la fin du siècle !
Mais, il y a pire, comme l’explique Albert Jacquard en prenant l’exemple du Rwanda. Dans ce pays, la population est passée de 3,5 millions de personnes à la fin des années 1960 à quelque 7 millions 25 ans plus tard. Les guerres et génocides qui en ont découlé, se greffant sur de vieilles rivalités entre Hutus et Tutsis, figurent parmi les conséquences de cette trop grande densité de population (300 habitants au km²) pour un petit pays de collines survivant quasi exclusivement des ressources de l'agriculture. Et, les débordements des hostilités sur le Congo voisin ne sont certainement pas étrangers à ces conditions géographiques et démographiques.
Il ne s’agit là que d’un exemple. Qu’on ne s’y trompe pas, les attaques terroristes qui sèment la panique dans nos pays développés depuis le début du siècle procèdent du même phénomène. Les islamistes ont beau jeu d’attiser la haine de milliards d’être humains vivant dans la pauvreté contre une poignée de nantis qui ne doivent leurs richesses qu’au pillage des pays du Sud.
Il est évident aujourd’hui que ce qui menace le plus l’avenir de l’humanité c’est une fécondité non maîtrisée et non pas l’homosexualité. Il est dès lors urgent de changer les mentalités...
L’homophobie doit laisser place à l’homophilie.

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